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Gap capitale de la répression contre les migrants ?

La ville de Gap est en passe de devenir la capitale de la lutte contre les migrants. Dans sa recherche effrénée de publicité la « capitale douce » est en train de devenir la « capitale rugueuse».

Après le procès du 31 mai au palais de justice de la préfecture haute alpine contre deux suisses et une italienne qui protestaient contre la présence de Génération Identitaire au col de l’Échelle, avant le procès du 8 novembre contre les 3+4 de Briançon qui va attirer les médias européens et qui va voir se dérouler l’une des plus grande manifestation de rue que Gap ait connu, voilà M. Didier, en chair et en os qui supervise ce 17 octobre, l’expulsion du squat Cézanne qui abritait une quinzaine de personnes migrantes. Quelle belle ville qui abrite non seulement une préfète expulseuse, un procureur insensible à la misère des migrants et un maire qui se réjouit d’assister à la mise à la rue de jeunes demandeurs d’asiles ! Heureusement, existent des personnes accueillantes et militantes, des associations et des institutions qui luttent contre la misère de tous et donc aussi de celle des migrants, heureusement que cette ville ne se réduit pas à la répression mais montre quotidiennement qu’elle a à cœur d’être humaine. Ce n’est malheureusement pas le cas de certaines autorités locales ! Honte à elles et bravo à l'hospitalité des Hauts-Alpins !

Ensemble – PACG

Le 17 octobre 2018

 

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